La fenêtre de la sacristie sud

Posée le 5 octobre par l’entreprise Hériau (de Cornillé)

Le pied du beffroi

Réparé fin septembre par l’entreprise Macé (Côtes d’Armor)

Clocher : vers la fin des travaux, le 21 juillet

Après la visite de chantier, Madame Lemoine de l’entreprise Lefèvre a tenu à offrir un pot pour marquer la fin du chantier, tout au moins en ce qui concerne son entreprise (maçonnerie, pierre de taille et location de l’échafaudage). Présence d’une dizaine de personnes.

Après la dépose complète des échafaudages, il reste à effectuer :
-les tranchées pour la mise en place de la terre et la liaison équipotentielle, c’est-à-dire relier les deux feuillards du paratonnerre entre eux ainsi que la prise de terre électrique au niveau de la sacristie sud.
-la consolidation du beffroi.
-le nettoyage des cloches et de la chambre des cloches ainsi que la réparation d’un moteur.
Tout ceci par l’entreprise Macé.
Chaque entreprise concernée doit nettoyer les abords, les gouttières, etc. Puis viendra le moment d’établir les comptes définitifs.
La fenêtre de la sacristie sud sera changée en septembre (entreprise Hériau).

Dernières nouvelles du clocher : 2 juillet

Rondelis du transept nord :

Le travail de maçonnerie est terminé ; sur les 16 pierres surmontant le rampant ouest, 8 ont été remplacées. Reste à effectuer un solin par l’entreprise de couverture.

Toiture zinc au-dessus des cloches :

après avoir placé une mini charpente en sapin, les 2 ouvriers l’ont recouverte d’une plaque de zinc ; un chéneau au milieu recueillera l’eau pluviale qui sera évacuée par 2 gouttières dirigées vers la base d’un abat-son ; une trappe est prévue comme avant pour accéder à la flèche.

Les abat-sons de la chambre des cloches :

les anciens en châtaignier démontés depuis quelque temps sont tous remplacés par des tout neuf en Red Cedar (bois noble provenant du Canada qui, en vieillissant, prend une teinte gris argenté). Reste le joint silicone à poser entre le bois et la pierre.

 

Peinture de l’horloge, des statues et des portes du parvis : 2 femmes spécialisées monument historique jouent du pinceau.

 

 

Les chiffres et les aiguilles de l’horloge ont été repeints en noir et l’entourage en doré, le fond blanc en faïence a été nettoyé. Les 2 statues extérieures (saint Louis et saint Yves) ont été décapées, nettoyées, réparées avant d’appliquer une couleur blanche d’impression et de terminer par deux couches de peinture à la chaux du même ton que les joints des pierres.

Quant à la double porte principale, la couleur choisie est quasiment identique à la précédente : pourpre ; la couleur des ferrures, ce sera canon de fusil…

 

Dernières nouvelles du clocher : 15 juin

Les grilles sont posées à l’intérieur de la flèche : ceci pour empêcher les oiseaux d’y pénétrer et d’y déposer des branchages au-dessus de la chambre des cloches. La partie maçonnerie se termine. Il reste à réaliser les travaux de zinguerie, menuiserie et peinture.
Les blocs de pierre (calcaire de Poitiers) sont arrivés. Ces huit blocs seront montés avec un palan en haut du pignon nord afin d’être taillés et positionnés pour remplacer les pierres défectueuses. Celles-ci sont démontées en sciant le joint qui les unit, à l’aide d’une scie égoïne spéciale (lame de tungstène).

Restauration du clocher de l’église Saint-Martin

Les travaux ont commencé en janvier et devraient se terminer fin juillet : c’est tout le clocher de haut en bas qui est revu, y compris les contreforts Nord-Ouest et Sud-Ouest où deux vitraux ont été refaits à neuf. S’ajoute à cela le rondelis du transept Nord, c’est-à-dire la réparation des pierres dépassant la toiture au sommet du pignon.

L’architecte qui suit les travaux est : Paul-Henri Clément (Atelier 44, Nantes).
Cinq entreprises interviennent :
-Maçonnerie, pierre de taille : Lefèvre (35 Le Rheu)
-Charpente-Menuiserie : Macé (22 Plaine-Haute)
-Couverture-Zinguerie : Hériau (35 Cornillé)
-Paratonnerre, Croix et Coq : Macé (22 Plaine-Haute)
-Vitraux : Helmbold (35 Corps-Nuds)
-Peinture : L’Acanthe Patrimoine (44 Pont-Saint-Martin)
Coût : 270 000 euros HT subventionné à 40 % par le Conseil Régional et 30 % par le Conseil Départemental.
La flèche (extérieur) du clocher est terminée (démoussage, lavage, piquetage et rejointoiement à la chaux aérienne, remplacement de pierres et d’une colonnette) ; l’intérieur est échafaudé en vue de la pose de grillages. La croix a été passivée, des volutes ont été soudées et le nouveau coq posé. La rosace a été restaurée et installée.

Le nouveau coq du clocher

En 1943, M. Nobilet, couvreur, avait fait le pari pour une bolée de cidre de décoincer le coq qui ne tournait plus. Arrivé en haut du clocher, en tapant avec son marteau, notre cascadeur brisa la fameuse girouette qui finit par tomber complètement.
A la demande de plusieurs habitants, la municipalité, n’ayant pas prévu de budgéter l’installation d’un nouveau coq, proposa une souscription volontaire. Quinze jours après, le 25 avril 2015, les généreux donateurs purent découvrir, autour d’un verre de l’amitié, le volatile peint à la feuille d’or.
La somme récoltée auprès de 80 donateurs, 2165 euros, a dépassé le montant de la facture d’une centaine d’euros ! Ce qui a permis de financer le surcoût de la dorure mais aussi la pose de volutes sur la base de la croix, des tulipes, rappelant également une ancienne décoration. L’option de l’ajout des quatre points cardinaux n’a pas été retenue. Mais pour connaître le sens du vent, il suffit de regarder la tête du coq ; c’est elle qui donne la direction, par exemple : si la tête est orientée vers l’ouest, cela veut dire que le vent vient de l’ouest…
Rappel : l’église est orientée vers l’est comme la plupart des églises, c’est-à-dire vers le levant, la lumière.